DONNEES GENERALES SUR LA REGION DE L’ETUDE (La ville de Tamansourt)
CHAPITRE I: LE CONTEXTE DU PROJET
CHAPITRE II: Données générales sur la région de l’étude
DONNEES GENERALES SUR LA REGION DE L’ETUDE (La ville de Tamansourt) |
L’étude d'impact présente, dans un premier temps, une
analyse de l'état initial du site et de son environnement, portant notamment
sur les richesses naturelles et les espaces naturels agricoles, forestiers,
maritimes ou de loisirs ainsi que sur les biens matériels et le patrimoine
culturel susceptibles d'être affectés par le projet. Plus concrètement, l'étude
d'impact doit permettre, pour chacun des grands types de nuisance (pollution de
l'eau, pollution de l'air, bruit, déchets...), de connaître la situation
existant avant la mise en service de l'installation et ses caractéristiques.
1) Cadre administratif :
La zone faisant l’objet de l’étude appartient à la
province de Marrakech, de la région de Marrakech –Tensift- Al Haouz qui englobe
62 communes (17 communes urbaines et 51 communes rurales, 6 communes de Al
Haouz appartiennent aux deux types).
2) Données Climatiques :
Les données ci-dessous ont été mesurées par la
station météorologique de l’aéroport de Marrakech-Ménara, située à 3 km du centre-ville.
· Précipitations et hygrométrie :
La zone de Marrakech se situe dans l’étage
bioclimatique semi-aride caractérisé par des précipitations peu abondantes,
groupées pendant la saison froide, du mois de septembre au mois de mai, avec
deux maxima en novembre-décembre et en mars-avril, les précipitations moyennes
sont de 240 mm
par an (moyenne mesurée entre 1955 et 1988).
Soulignant la sécheresse du climat, l’humidité
relative passe en moyenne de 73 % en janvier, à 33 % en juillet. Durant ce
dernier mois, elle peut s’annuler lorsque soufflent des vents desséchants.
·
Températures :
Les contrastes de températures sont
remarquables, en raison des variations diurnes, saisonnières ou annuelles. A
Marrakech, la moyenne annuelle calculée est de 19,9 °C (moyenne mesurée
entre 1941 et 1970), avec pour des extrêmes pouvant varier de – 3 °C
(février 1935) à 48,1 °C (juillet 1929). Les
moyennes mensuelles oscillent entre 11,5 °C
en janvier et 28,8 °C
en août.
·
Vents :
Les vents dominants sont calmes et
originaires de l’Ouest et du Nord-Ouest. Au contraire les vents desséchants de
chergui et de sirocco (mesurés au mois de juillet), soufflent respectivement de
l’Est et du Sud, pour une durée dans l’année cumulée de 39 jours.
3) Infrastructure hydraulique de la région :
L’alimentation en eau potable
dans la région de Marrakech Tensift AL Haouz est assurée actuellement par
plusieurs barrages gérés par l’agence du
bassin hydraulique du Tensift.
Figure
1I-1 : Barrages et lacs collinaires dans la zone d’action de l’agence du
bassin hydraulique du Tensift
Site officiel de l’Agence du bassin hydraulique du
Tensift |
Les
tableaux suivants représentent les différents barrages alimentant chaque
province de la région de l’étude.
· Préfecture de Marrakech :
Tableau II-1 : Les barrages de la préfecture de
Marrakech
Site officiel de l’Agence du bassin hydraulique du
Tensift |
·
Province d’Al Haouz :
Tableau II-2 : Les barrages de la province d’Al
Haouz
Site officiel de l’Agence du bassin hydraulique du
Tensift |
·
Province de Chichaoua :
Tableau II-3 : les barrages de la province de Chichaoua
Site officiel de l’Agence du bassin hydraulique du Tensift
|
· Le réseau de l'oued du Tensift :
Marrakech est parcourue par un réseau
hydrographique organisé autour de l'oued Tensift.
C'est un oued au cours orienté Est-Ouest,
prenant sa source à Ras-El-Aïn dans la nappe phréatique, et qui se jette dans
la mer au Sud de Safi. L'oued Tensift, est alimenté toute l'année par la nappe
phréatique, son apport est estimé à environ 80 millions de m 3 par an (d'après les études et bilans
publiés dans la Monographie
de l'environnement de Marrakech élaboré par le ministère de l’environnement et
le ministère de l’intérieur). Il reçoit en hiver, l'apport de ses affluents
prenant leur source dans le versant Nord du Haut Atlas : l'oued N'Fis,
L'oued Baja Jdid, (oued Reraya), l'oued
Issil, l'oued al Hier (constitué de la confluence des oueds Ghmat, Zat et
Imenzat). Le débit global apporté au Tensift par ces oueds est estimé à environ
20m3/s, dont 68 % sont prélevés par séguias.
Remarque :
Les séguias sont des ouvrages destinées à l'irrigation des terres par les eaux
superficielles, se composant d'une prise sur l'oued, de canaux de distribution
et de ramifications secondaires au niveau des parcelles cultivées. Il s'agit
dans le Haouz, d'un ensemble complexe, directement façonné dans la terre,
rarement bétonné.
Les principaux cours d'eau de la région de
Marrakech sont les suivants :
- L'oued Tensift au Nord,
- L'oued Taroumit qui limite Annakhil à
l'Est et se jette dans l'oued Tensift au Nord,
- L'oued Issil qui alimente l'oued Tensift
au Nord. Les limites des communes urbaines :
Méchouar-Kasbah, Marrakech-Médina et
Ménara-Guéliz s'appuient sur son tracé. Les berges de l'oued Issil, fréquemment
soumises aux fortes crues.
- L’oued Bou Zemour qui limite Tamansourt au sud de la ville et se jet dans
le oued de Tensift dans le sud ouest.
- La châaba Ali Bali qui traverse Ménara
Guéliz pour se jeter au Nord dans l'oued Tensift.
· Les débits et inondations :
Le débit du Tensift est relativement
modeste et connaît des variations saisonnières importantes. Les débits des
oueds constituant le système du Tensift sont caractérisés par leur variabilité
saisonnière et interannuelle ; les oueds coulent en hiver et la plus grosse
partie des débits est évacuée par les crues, qui au printemps, après la fonte
des neiges et les pluies, atteignent leur intensité maximale. L'étiage est en
août.
Les lits des cours des oueds alimentant le
Tensift ne sont pas stabilisés et chaque crue provoque la dégradation des
berges et le creusement de nouveaux chenaux.
Les inondations à Marrakech sont localisées
principalement sur les berges de l'oued Issil. Au cours de ces dernières
années, l'oued Issil ne pouvait plus évacuer les eaux de ces crues sans
déborder sur ses rives pour inonder ainsi la route des remparts et le quartier
Sidi Youssef Ben Ali, provoquant d'importants dégâts et
menaçant la population riveraine.
5) Données hydrogéologique :
· Contexte hydrogéologique :
Selon la carte des systèmes aquifères du
Maroc au 1/1.000.000 (feuille "Provinces du Nord") établie par la Direction de
l'Hydraulique, l'agglomération de Marrakech et la nouvelle ville de Tamansourt
font partie du bassin hydrogéologique du Haouz de Marrakech.
La seule nappe présente dans le sous-sol de
l'agglomération de Marrakech est un système aquifère à
nappe phréatique. C'est un aquifère continu, monocouche à nappe libre (pas de
couche imperméable au-dessus), reposant directement sur une couche schisteuse
imperméable. En général, l'aquifère est contenu dans les dépôts alluviaux
quaternaires, détritiques ou graveleux, à porosité d'interstice. La limite de
cette nappe coïncide au Nord, à 10
km de Marrakech, avec l'oued Tensift et au Sud s'étend
jusqu'à 30 km
de Marrakech.
· Alimentation de la nappe :
La percolation directe des eaux de pluie
peut, en raison de la faible pluviométrie et de l'imperméabilité des terrains
limoneux, être tenue comme négligeable. L'alimentation de la nappe provient plutôt du sous-écoulement des oueds (1.440
l/s) et de l'infiltration des eaux lors des crues le long des lits (6.300 l/s).
Ainsi, la nappe est alimentée par les oueds
prenant leur source au Sud, dans le versant nord du
Haut Atlas : l'oued N'Fis, l'oued Baja
Jdid, l'oued Issil, l'oued al Hier (constitué de la confluence des oueds Ghmat,
Zat et Imenzat). Au Nord, l'oued Tensift où confluent ces oueds, assure le
drainage de la nappe vers la mer. La nappe s'écoule donc du Sud vers le Nord au
Sud de Marrakech, puis de l'Est vers l'Ouest au Nord de Marrakech, selon l'axe
de l'oued Tensift. Les terrains sont moyennement transmissible hydrauliquement
T= (6.10-3 m2/s).
· Profondeur et qualité de la nappe :
La surface libre de la nappe phréatique
s'équilibre en moyenne à une profondeur de 5 à 10 m le long des oueds et à 20 m ailleurs.
Les eaux sont de bonne qualité, mais néanmoins
vulnérables à la pollution par des écoulements de surface, du fait de la faible
profondeur de la nappe et de la perméabilité moyenne des terrains.
· Mode d'exploitation de la nappe :
Il s'agit, soit d'une exploitation
traditionnelle par des puits ou des khettaras, soit d'un mode de prélèvement
plus moderne, par pompages, privés ou publics (irrigation ou alimentation en
eau potable), par puits et forages.
Un problème se pose
actuellement en terme de quantité, étant donné la densité des puits et forages
engendrant une exploitation trop massive cumulée à la sécheresse, qui affecte
l'aquifère de façon dangereuse (abaissement local du niveau de la nappe et du
débit de captage).6) Données géologiques :
La notice accompagnant la carte des
systèmes aquifères du Maroc au 1/1.000.000
(Feuille "Provinces du Nord")
établie par la Direction
de l'Hydraulique, donne la géologie de la plaine du Haouz, dans laquelle se
sont établies Marrakech et la nouvelle ville de Tamansourt.
Cette plaine se développe entre les chaînes
du Haut Atlas au Sud et le massif des Jbiletes au nord. Formée sur un
substratum essentiellement schisteux et imperméable, elle est recouverte d'un
dépôt alluvial graveleux datant du quaternaire. Ce dépôt est le fruit de
l'érosion des roches de l'Atlas, charriées par un réseau hydrographique au
régime torrentiel.
Ces dépôts détritiques, insérés dans une
matrice souvent argileuse sont caractérisés par leur extrême hétérogénéité.
Les collines calcaires Jbel Guéliz et
Koudiat al Abid sont les seuls reliefs de cette plaine, issus de l'érosion du
socle paléozoïque.
Figure II-2:
Coupes géologiques au niveau de la plaine du Haouz
Contribution des isotopes de l’environnement pour la compréhension du fonctionnement de l’aquifère moi-plioquaternaire du Haouz de Marrakech |
7) Données topographiques:
La province de Marrakech est située dans la plaine du
Haouz centrale enserrée par le massif du Haut Atlas au Sud et celui des
Jbiletes au Nord et qui s'étend sur une superficie de 60 km2. Le
site de Marrakech est une plaine uniforme s'inclinant doucement selon une pente
d'environ 8 % orientée du sud-Est vers le Nord-Ouest depuis l’Est de l'aéroport
jusqu'à l’oued Tensift. Les seuls reliefs sont constitués par les jbels
(collines) Guéliz et Koudiat al Abid.
Le terrain dans les premiers kilomètres au nord ouest
de oued Tensift s’incline par une pente en moyen de 6% environ.
8) Données sur le milieu biologique :
8-1) Les formations végétales naturelles :
La végétation naturelle est le résultat
d'un processus de désertification complexe.
Les formations végétales naturelles
dominantes sont :
· l'étage de végétation méditerranéen aride :
(Considéré comme l'état d'équilibre final
en fonction des conditions de sol et de climat en l'absence de modifications
humaines) caractérisé par le jujubier, le pistachier de l'Atlas et l'acacia
gummifera. Il se présente sous la forme de fourrés épineux discontinus. On ne
retrouve plus cette végétation naturelle que de place en place, celle-ci ayant
été arrachée pour les besoins de l'agriculture et des activités humaines.
· l'étage de végétation semi-aride :
Avec le palmier nain,
· la couverture forestière :
À base d'oléastres mélangés à des
lentisques, avec par place, des thuyas,
· les bas-fonds marécageux:
Joncs, peupliers et tamaris. L'extension du
drainage de la nappe par les khettaras a réduit considérablement les marais à
l'Est et au Nord de Marrakech.
8-2) Les milieux d'intérêt naturel :
Les milieux d'intérêt naturel de Marrakech
ne font l'objet d'aucune protection (exceptée la Palmeraie classée monument historique) et
sont menacés par la pollution et l'urbanisation:
Il s'agit:
·
de la Palmeraie :
La palmeraie est située au Nord-Est de
l'agglomération. Elle est délimitée au Nord par l'oued Tensift, au Sud par la RP 24 vers Meknès, à l'Ouest
par l'oued Issil et à l'Est, par l'oued Taroumit. La Palmeraie comprend un
noyau dense au Nord vers l'oued Tensift, entouré à la périphérie de palmiers de
plus faible densité. Son intérêt naturel croît avec sa densité.
La palmeraie de Marrakech présente un
intérêt écologique certain, car :
- elle est la palmeraie la plus
septentrionale en Afrique,
- elle présente une grande biodiversité :
250 espèces végétales dont 30 sont rares au
Maroc, elle accueille 30 espèces d'oiseaux
sédentaires et migrateurs,
- elle est une réserve bio-génétique
utilisée lors des programmes d'amélioration du
palmier-dattier,
- sa superficie importante ( 7.700 ha ) lui permet de
jouer un rôle de "poumon vert" de l'agglomération de Marrakech.
L'équilibre écologique de la palmeraie est
cependant menacé par plusieurs facteurs, à la fois climatiques et humains:
- climat:
la sécheresse prolongée qui a sévi au Maroc lors de la dernière décennie a eu
de larges incidences sur la dégradation de toutes les palmeraies du Maroc, en
diminuant la productivité, en desséchant les palmiers et les cultures
sous-jacentes et fragilisant le sol;
- pollution: le sol est pollué dans la zone d'El
Azzouzia, par les métaux lourds issus de l'épandage des eaux usées. Cette
fragilisation du sol, accentuée par la sécheresse pourrait rendre les palmiers
sensibles au bayoud, maladie vasculaire ayant déjà envahi d'autres palmeraies
au Maroc.
· de la zone marécageuse Oulja:
Le long du Tensift et en prolongement de la
palmeraie, cette zone marécageuse présente un grand intérêt pour la
conservation et la protection de la faune. Elle sert d'étape et de lieu de
reproduction d'oiseaux migrateurs (en particulier les cigognes) et permet §le séjour
et la nidification de nombreuses autres espèces d'oiseaux sédentaires, se
nourrissant dans la vase.
Le marécage est particulièrement menacé au
sud de la décharge, dont il reçoit directement les
lixiviats, ainsi que par l'urbanisation
(Jardins de la Palmeraie ).
· des Jbels:
Les reliefs constitués par les Jbels
(collines) Guéliz et Koudiat al Abid, en particulier le jbel Guéliz, présentent une faune
(reptiles) et flore liées à la rocaille, rares pour la région. Ces milieux ont
été cependant affectés par l'exploitation des carrières, arrêtée il y a dix
ans. Les excavations abandonnées sans réaménagement se remplissent d'eau lors
des pluies et sont le siège de la prolifération de moustiques. Ces collines
sont aujourd'hui menacées par l'urbanisation illégale des douars.
9) Risques des khettaras :
C’est un système traditionnel, utilisé sur
la plaine du Haouz à l'Est de Marrakech et mis en place au dixième siècle, permet,
par un ensemble de galeries souterraines, de drainer les eaux de la nappe
phréatique vers la surface, pour ensuite irriguer les parcelles agricoles, par
un système de séguias. Dans les années 70, un recensement faisait état de 567
khettaras qui mises bout à bout auraient une longueur de 200 km . Actuellement, plus
de 80 % de ce réseau est détruit ou mis à sec.
En plus des problèmes de
pollution de la nappe que pose les khettaras en devenant des véritables décharges ou égouts
à ciel ouvert, véhiculant la pollution jusqu'à la nappe phréatique, ces khettaras
présente un risque d’effondrement, qu’il faut tenir compte lors de l’étude et
de l’exécution des projets de construction.
10) Données socio-économiques :
Marrakech compte une population de 672.503
habitants, concentrée surtout à Marrakech-Médina, Ménara- Guéliz et Sidi
Youssef Ben Ali. L'accroissement démographique s'est accéléré ces dernières
années en raison d'un accroissement naturel et de l'exode rural. La population
est très jeune avec 35 % de moins de 14 ans.
Figure
II‑3 : La répartition des groupes d’age
selon le sexe à Marrakech
Monographie locale de l'environnement de la ville de Marrakech |
Le taux de chômage de 14,6 % est inférieur
à celui du Maroc. Les secteurs d'activité fournissant le plus d'emplois sont le
tourisme et l'industrie agro-alimentaire de transformation des produits
agricoles locaux (olives, fruits) et le secteur tertiaire, développé surtout
grâce au tourisme. La moitié de la population active vit directement ou
indirectement du tourisme (hôtels, restaurants, agences, artisanat, etc.) ; ce
secteur est en grand progression depuis
ces dernières années (voir les statistiques du premier chapitre).
Les emplois liés à l'environnement
concernent surtout l'agriculture biologique, l'artisanat de matières recyclables
(os, ferraille, pneus, etc.) et le recyclage des déchets en général.
11)
Donnés sur le transport :
L'étude de la répartition des modes de
transport dans la région de Marrakech montre que si les voitures de tourisme
représentent la part prépondérante des véhicules immatriculées, il existe une
diversité de modes de déplacement dans Marrakech, notamment par les transports
en commun, les motocyclettes, les bicyclettes, les taxis, les calèches et à
pied.
Les axes suivants structurent le transport
routier à Marrakech:
*
Les grands axes :
Reliant Marrakech aux autres villes
marocaines structurent le réseau de transports de Marrakech, dans la ville
nouvelle de Guéliz et en limite de la médina, de manière radiale. Il s'agit des
axes suivants:
·
Marrakech-Ouarzazate:
RP 31
·
Marrakech-Meknès: RP 24
·
Marrakech-Casablanca: RP9
·
Marrakech-El Jadida, El Safi: RP 7 et RP 12
·
Marrakech-Agadir, Essaouira: RP 10 et RP 8
·
Marrakech-vallée de l'Ourika, l'Oukaïmeden: RS
513
·
Marrakech-Asni, Tizi N'Test, Taroudant,
Agadir: RS 507 et RS 501.
*
Les axes secondaires :
Desservant l'intérieur de Marrakech ont une
structure différente selon le tissu urbain qu'ils desservent:
·
Ménara Guéliz et Annakhil: ces communes
dont l'urbanisation est relativement
récente s'articulent autour d'un réseau
très structuré et interconnecté, dont les axes sont en général disposées en
quadrilatère ou en étoile autour de places (place du 16 novembre, place El
Hourria, place Abdel Moumen Ben Ali). Les axes principaux sont l'avenue
Mohammed V et l'avenue Hassan II, Marrakech-Médina, Méchouar-Kasbah et Sidi
Youssef Ben Ali: ces communes ont une urbanisation ancienne qui s'est réalisée
de manière spontanée. Il en résulte que les axes qui desservent ce secteur sont
moins structurés et plus étroits. De quelques rues principales (rue Sidi El
Yamani, rue de Bab Khemis, rue Dabbachi, etc.) part un réseau de ruelles
souvent couvertes, en impasse et tortueuses, difficilement ou non accessibles
aux véhicules automobiles,
·
Les liaisons de quartier à quartier
deviennent difficiles notamment entre les extensions urbaines nouvellement
créées (par exemple, les zones d'extension de Ménara Guéliz Nord et Ouest ne
sont pas reliées) en raison d'un manque de voies transversales. Celà oblige les
automobilistes à passer par le centre ville et entraîne l'engorgement de ces
axes.
*
La voirie de desserte des îlots:
certaines zones nouvellement construites ne sont pas équipées de voies
routières, ce qui rend leur desserte très difficile.
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Voir aussi :
PFE SOUS THÈME: AMÉNAGEMENT URBAIN DE LA ZONE TOURISTIQUE CHRIFIA À MARRAKECH
PFE SOUS THÈME: CALCUL DES DÉBITS DES EAUX PLUVIALES EN ZONE URBAINE
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